Djamadar Saindou, étudiant en Master 2 Biodiversité Ecologie et Evolution parcours Ecosystème à Montpellier durant l’année scolaire 2019-2020. J’ai réalisé un stage au sein de l’équipe EPOC à Bordeaux sur les plastiques et l’évolution de leur toxicité durant leur vieillissement dans de l’eau de mer.
Ce stage rentre dans le cadre d’une thèse de Charlotte Lefebvre qui fait partie d’un projet régional sur la Nouvelle-Aquitaine intitulé ARPLASTIC.
Ce projet vise à d’évaluer l’occurrence et les niveaux d’imprégnation du Bassin d’Arcachon par les microplastiques, ainsi que les impacts sanitaires et environnementaux liés à cette contamination.
Jusqu’à maintenant, peu ou même aucune étude ne traite sérieusement le sujet de l’évolution de la toxicité du plastique au fil du temps. Après avoir commencé mon stage dans le laboratoire EPOC à Bordeaux, j’ai été invité par Jérôme Cachot, directeur du laboratoire, à participer au projet Ocean i3 2020. J’ai donc pu intégrer le défi 1 du projet : « Make water clean again (Rivages PROTECH)».
Mon travail rentre très bien dans le cadre de ce défi qui propose de donner plus d’informations sur l’aspect vieillissement du plastique. Pour cela, 5 types de polymères ont été étudiés : le polyester, le prolypropylène (PP), le polyéthylène téréphtalate (PET), le polyéthylène de faible densité (LDPE) et le polyéthylène de haute densité (HDPE). Après 3 mois de vieillissement dans le Bassin d’Arcacon, des tests de toxicité aiguë ont été effectués sur des bactéries bioluminescentes. En complément, des tests seront effectués sur des huîtres, et des plastiques vieillis durant 8 mois seront aussi analysés.
Malheureusement, plus le temps passe, et plus il y a de plastique dans la mer. Les moyens mis en place doivent impérativement trouver des solutions au plus vite afin de se préparer au mieux aux risques à venir.
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