Le 31 janvier dernier, lors du premier workshop 19/20 d’Ocean i3, 6 défis ont été sélectionnés parmi ceux proposés par les différents acteurs socio-économiques présents. Des groupes de travail ont été assignés à chacun de ces défis.
« MAKE WATER CLEAN AGAIN » (RENDRE L'EAU À NOUVEAU PROPRE) Quels sont les risques sanitaires de la pollution des eaux de baignade par les plastiques ?
Ce défi a été présenté par Laetitia Jourdan et Isabelle Larronde de RIVAGES PRO TECH, centre de recherche situé à Bidart (France). Il s’agit d’un centre technique et scientifique du groupe SUEZ Eau France, spécialisé dans le milieu aquatique, les eaux de baignade et les zones portuaires. RPT développe et applique des technologies opérationnelles océanographiques de soutien aux autorités locales dans la gestion de la zone côtière.
À ce défi participent des étudiants et professeurs du Laboratoire EPOC - UB, de la Station marine PIE-Plentzia et des facultés des Sciences et de Médecine et Soins infirmiers de l’UPV/EHU. Les étudiants réalisent des stages et des travaux de recherche qui contribueront au défi en aidant à définir le cadre du problème, à analyser les effets des plastiques sur les microalgues et à identifier les types de microplastiques polluants.
« DEL CONOCIMIENTO A LA ACCIÓN PARA REDUCIR LOS PLÁSTICOS» (DU SAVOIR À L’ACTION POUR RÉDUIRE LES PLASTIQUES)
Défi présenté par Sara Lizarza du Mater Museoa. MATER est le dernier grand thonier basque construit en bois. Sauvé du démantèlement par l’association Itsas Gela de Pasaia en 2003, c’est aujourd’hui un bateau-musée écoactif.
À ce défi participent des étudiants et professeurs de la faculté d’Éducation de l’UPV/EHU, de la FSI UB – École de soins infirmiers, ainsi que la faculté d’Économie et Commerce, et la Faculté des Sciences sociales et Communication de l’UPV/EHU. Leurs stages et travaux de recherche aideront à définir et développer des plans de communication et/ou de sensibilisation sociale et des actions de prévention en santé, ainsi qu’à analyser des exemples comme celui du tourisme écologique et son lien avec la collecte des déchets.
« RECYCLING VS UPCYCLING » (RECYCLAGE VS SURCYCLAGE)
Que faire des plastiques récupérés dans l’océan ?
Défi présenté par Javier Escamilla de l’entreprise NANTEK, hub d’innovation né pour développer, étendre et mettre en place des solutions industrielles à partir de nano-éléments. Son équipe réunit une combinaison unique de savoir-faire en entreprise et en gestion, de profondes connaissances techniques en nano-éléments et ingénierie, et une riche expérience pratique dans l’industrie de la raffinerie du pétrole et du recyclage du plastique.
À ce défi participent des étudiants et professeurs des facultés de Droit et d’Économie et Commerce de l’UPV/EHU. Les étudiants effectuent des stages et des travaux de recherche qui contribueront à définir le cadre du problème en répondant à la question : « Que faire du plastique récupéré dans l’océan ? ». Ils consulteront d’autres disciplines et leurs résultats seront transcrits dans des rapports.
<< TODOS SOMOS SURFRIDER: protejamos al océano» (NOUS SOMMES TOUS SURFRIDER : protégeons l’océan)
Xavier Curto Zafra de SURFRIDER a présenté le défi aux participants, dans le but de parvenir à capter davantage de membres pour Surfrider. Boris Masseron et Cristina Barreau de la filiale européenne ont également participé à l'atelier défis. Surfrider est une organisation internationale née il y a plus de 25 ans, qui se consacre à la protection et à la mise en valeur de l’océan, des vagues et du littoral. Elle travaille autour de 5 thématiques : les déchets marins, le transport maritime, le changement climatique, la qualité de l’eau et la protection de la côte et des vagues.
À ce défi participent des étudiants et professeurs des facultés d’Éducation, et des licences de Droit et Criminologie de la faculté de Droit de l’UPV/EHU. Les étudiants effectuent des travaux de recherche qui contribueront à définir un cadre et à faire des propositions pour parvenir à mobilier davantage de personnes auprès de Surfrider dans le domaine de la protection de l’océan.
«STOP A LOS PLÁSTICOS» (STOP AUX PLASTIQUES)
Ce défi a été présenté par Caroline Serrade de la direction Eau, Littoral et Milieux naturels de la CAPB (Communauté d’Agglomération Pays Basque), dans le but de favoriser la sensibilisation et de produire des connaissances sur les microplastiques dans les océans.
À ce défi participent des étudiants et professeurs du Laboratoire EPOC et de l’IFSI-École d'infirmières de l’UB. Les étudiants effectuent des travaux de recherche dans le but de développer des protocoles de science participative pour la caractérisation de l’impact des microplastiques et le classement des plastiques, qui permettent l’implication et la sensibilisation du grand public, afin de générer ainsi un impact social quant à la pollution de l’océan par les plastiques.
« SENSIBILISATION DES SCOLAIRES AUX BLUE/GREEN SKILLS »
Ce défi de l’Union nationale du sport scolaire - secteur du Pays basque français (UNSS64), qui implique également la direction des Sports du Conseil provincial de Gipuzkoa (DFG), a été présenté par Sophie Herrera (en représentation de Marie-Claire Lesbats). Il a pour objectif d’offrir des informations sur les opportunités professionnelles de l’économie bleue et verte = turquoise (littoral) par des activités de sensibilisation et d’expérimentation citoyenne sur le littoral. Il s’agit plus précisément de tenter de sensibiliser les étudiants du secondaire par des activités « sur le terrain ».
À ce défi participent des professeurs et étudiants du master MI2PAS « Management international des projets et produits action sports - sports de glisse » de l’UB implanté à Bayonne, et de l’IUT - Sciences de la gestion de l’UB.
Pour contribuer à ce défi, les étudiants effectuent une recherche documentaire sur les compétences vertes et bleues. Également, un questionnaire « de test » sera adressé aux scolaires pour connaître leur niveau d’informations et de connaissances sur l’océan/l’environnement. Leur travail final consistera à concevoir des journées « type » pour la sensibilisation des scolaires en collaboration avec l’UNSS64 et la DFG.
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